Grève et mobilisation le 9 octobre 2012
Pour la défense de l’industrie et de l’emploi !
Départ en car à 13 heures
devant la salle Jacques Brel de Pontault
en direction de Paris pour manifester
de la place d'Italie à Montparnasse.
A l’appel de la Fédération européenne de l’industrie, le 9 octobre
représente une journée européenne d’action pour le développement de
l’industrie et de l’emploi.
Pour la CGT, il n’y a pas de développement économique possible dans un désert d’emploi et avec l’austérité proposée par le traité européen qui conduirait à 300 000 chômeurs de plus en France en 2013.
C’est tout l’enjeu de la négociation interprofessionnelle sur la sécurisation de l’emploi qui débutera en octobre et sur laquelle la participation massive des salariés le 9 octobre pèsera.
Pour la CGT, il n’y a pas de développement économique possible dans un désert d’emploi et avec l’austérité proposée par le traité européen qui conduirait à 300 000 chômeurs de plus en France en 2013.
C’est tout l’enjeu de la négociation interprofessionnelle sur la sécurisation de l’emploi qui débutera en octobre et sur laquelle la participation massive des salariés le 9 octobre pèsera.
L’industrie structure l’activité économique
Un emploi dans l’industrie génère 3 à 5 emplois dans les services et
la sous traitance qui permettent, par la consommation des salariés,
d’alimenter l’économie, donc le développement industriel et l’emploi.
La perte de l’industrie alimente donc les suppressions d’emplois directs
et indirects.
Il faut des droits nouveaux aux salariés pour :
des droits suspensifs lors de licenciement et contraindre les entreprises à des alternatives à ceux-ci ;
intervenir et conditionner toutes aides publiques aux politiques salariales et d’emplois ;
stopper les suppressions d’emplois et créer de nouveaux postes dans la fonction publique et les services publics ;
une représentation des salariés à tous les niveaux de décision pour contrebalancer le pouvoir des actionnaires.




Et si on parlait du coût du capital ?
Le débat sur la compétitivité porte souvent le coût du travail comme
responsable de la crise conduisant à une pression sur les salaires, à
dérèglementer le marché du travail, à un transfert de cotisations vers
la solidarité et les ménages pour financer la protection sociale.
Le travail n’est pas un coût mais le seul levier de création de la
richesse par les salariés or, sur 100 euros, 25 vont aux actionnaires.
Diviser par deux les dividendes libèrerait 120 milliards d’euros en
France pour les investissements productifs, la création d’emplois, le
financement de la protection sociale et la diminution du déficit de
l’Etat.
Ce qui coûte, c’est la stratégie et les choix de gestion des
entreprises faisant des salariés une variable d’ajustement mais aussi
qui amputent les efforts nécessaires d’anticipation, de formation, de
recherche et d’innovation.
Pour relancer l’industrie et l’emploi, mobilisons nous le 9 octobre pour gagner une autre répartition des richesses créées.
Le Medef veut plus de flexibilité, nous voulons la Sécurité sociale
professionnelle
A la demande du gouvernement, une négociation interprofessionnelle
« sécurité de l’emploi » s’ouvrira le 4 octobre. Syndicats et patronat
sont appelés à négocier rapidement sur des sujets majeurs :
la lutte contre la précarité sur le marché du travail ;
l’anticipation des évolutions de l’activité, de l’emploi et des compétences ;
le maintien dans l’emploi face aux difficultés conjoncturelles des entreprises ;
l’amélioration des procédures de licenciements collectifs.




Le Medef entend se saisir de cette négociation pour obtenir plus de
souplesse et de flexibilité des contrats de travail, plus de liberté
pour licencier.
Pour le Medef, il faut accentuer la pression sur les salariés et le
travail alors même que ces vieilles recettes nous conduisent dans
l’impasse économique et sociale !
Pour la CGT, il faut au contraire se saisir des leviers que comporte
cette négociation pour obtenir de nouveaux droits et garanties
collectives pour les salariés.
Actuellement un salarié qui change ou qui perd son emploi perd la
quasi-totalité de ses droits. Parce que les droits sont attachés à
l’emploi et dépendent notamment de la taille des entreprises. Les
ruptures de contrat de travail impliquent pour les salariés une perte de
revenus importante et tous les droits annexes (ex : complémentaire
santé, droit à un congé formation, prévoyance, ancienneté,
qualification, droit à la retraite…).
Chaque année 7 millions de salariés changent de situation ou d’emplois.
Les droits actuels doivent évoluer pour répondre à ces nouveaux besoins de sécurisation par des droits nouveaux interprofessionnels.
La CGT propose la construction de droits attachés à la personne
cumulables au fil de la carrière, transférables d’un employeur à un
autre. Ils doivent constituer le socle d’un nouveau statut du travail
salarié. Cela passe notamment par la sécurité sociale professionnelle
permettant de garantir le maintien du contrat de travail en cas de
suppression de l’emploi, responsabilisant ainsi l’entreprise qui entend
licencier.
Ces objectifs doivent être au cœur des discussions de la négociation
interprofessionnelle à venir.
Pour peser sur les négociations et permettre la relance de l’industrie et de l’emploi, votre intervention est nécessaire.
Le 9 octobre, participons aux manifestations et pour peser durablement
sur les choix qui vous concernent, syndiquez vous à la CGT !